Quand on décide à notre place …

Information et liberté de choisir

Défaitistes, de nombreux médecins partent du principe qu’il est vain de parler en détail des bienfaits préventifs et thérapeutiques d’une alimentation conçue de manière optimale car de tels conseils seraient trop difficiles à appliquer dans la pratique quotidienne.

Il n’y a pas de vraie liberté sans une information claire et honnête.

Une telle attitude, quelle qu’en soit la motivation, ignore le droit de savoir au patient à qui seul incombe la décision de mettre en pratique ou non ces conseils. Elle signifie en outre que quelqu’un d’autre à décidé à sa place.

La culture dominante

En France, le programme national nutrition santé (PNNS) présente de nombreux travers car il n’ose pas aller contre la culture dominante.
Or le rôle des scientifiques ne devrait pas être de chercher un consensus mais bien de dire : voici ce que révèlent les études et voici comment il faudrait s’alimenter si l’on veut être en bonne santé.
Après, chacun est libre d’appliquer une partie ou la totalité des conseils nutritionnels en fonction de ses objectifs personnels et de ses possibilités.
C’est ça la vraie liberté.

Ce manque d’information fiables et honnêtes mis à part, il existe hélas, d’autres entraves à notre liberté de nous alimenter comme bon nous semble.
Un exemple; l’indisponibilité des aliments bons pour la santé dans les collectivités, cafétérias, et autres cantines.

Par ailleurs, nous ne nous rendons pas compte du vrai prix des aliments, ce qui influence considérablement nos choix alimentaires.
Par le biais de subventions européennes dans le cadre de la politique agricole commune (la fameuse PAC), certains aliments comme les céréales, la viande et le lait sont massivement subventionnés tandis que d’autres ne le sont pas.
De ce fait, nous n’avons pas conscience que des technocrates ont décidé à notre place, il y a plusieurs décennies de ce que nous devons manger.

On estime qu’il faudrait multiplier le prix de la viande par dix si l’on était obligé de la payer à son vrai prix !
De par notre culture et la disponibilité des aliments, nos choix alimentaires sont bien souvent des non-choix, imposés par des contraintes extérieures.

Les travaux du Dr Campbell

Comme le montre les travaux du Dr Campbell (l’enquête Campell), l’humanité est allée trop loin dans la consommation d’aliments d’origine animale et est en train d’en payer les conséquences en termes de santé.
Obésité, diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires et cancers sont devenus légion dans les couloirs des hôpitaux.
Or ces maladies ne sont en aucun cas une fatalité. Avec une alimentation plus végétale, riche en légumes, en céréales complètes, en légumineuses (lentilles, pois, pois chiches, fèves haricots secs, soja) une grande partie de ces maladies seraient évitables.
Même si une alimentation de qualité n’a pas la prétention de conférer une protection absolue contre ces fléaux, de nombreux décès prématurés ainsi que de nombreuses souffrances pourraient être évités.
Une amélioration notable de la qualité de vie pourrait également être obtenue.

Si les végétaux ont le pouvoir de prévenir nombre de maladies, il existe à l’inverse un lien étroit entre consommation de viande et obésité, diabète de type 2, cancers et maladies cardio-vasculaires.

Source : L’enquête Campbell – préface du Dr Jérôme Bernard-Pellet

Changer ses habitudes alimentaires et sa façon de cuisiner n’est pas facile … je vous propose de vous donner les bons conseils alimentaire en consultation (en consultation dans mon cabinet ou en visioconférence si c’est plus facile pour vous).

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